Les formes d'énergies ![]() ![]() | Retour au sommaire |
Classer les différentes formes d'énergie |
On vient de le voir, l'énergie est multiforme et quand on parle d'énergie en général cela reste vague. C'est pourquoi, pour préciser ce dont on parle, il est courant d'utiliser certains qualificatifs dont le sens nous échappe parfois. Tâchons donc de voir un peu plus clair dans ce vocabulaire.
On peut désigner une forme d'énergie en fonction :Sources d'énergie renouvelables ou non-renouvelables | Retour au menu |
On nous rebat les oreilles depuis quelques temps avec ces fameuses énergies renouvelables. Il me paraît donc important de mettre les choses au clair à leur sujet.
Renouvelable NE SIGNIFIE PAS écologique, cependant nous allons vite voir que le caractère renouvelable d'une ressource énergétique la rend, inévitablement, beaucoup moins nuisible pour l'environnement.
Si vous vous rappelez ce qui a été vu en page 2, certaines sources d'énergie primaires proviennent de stocks qui se sont constitués dans le sous-sol terrestre au fil du temps depuis la formation de la Terre. Or, ces stocks (uranium, gaz, pétrole, charbon), à l'échelle des temps humains, ne se renouvellent pas. Ainsi, quand on les utilise, on les consomme petit à petit et ce faisant, on les détruit irrémédiablement.
Imaginez une colonie de souris vivant sur une planète de fromage... À force de la grignoter, les souris vivraient sur une planète de plus en plus petite. Finalement, la vie y deviendrait problématique. Elle deviendrait d'ailleurs doublement problématique si l'on pense aux déjections issues de la consommation du fromage : les déchets remplaceraient la nourriture. Beurk ! On assisterait, sur cette planète imaginaire, à une destruction définitive et totale de l'environnement. La vie deviendrait impossible. |
Si l'on retourne un instant sur Terre (soyons fous !), on constatera que c'est bien ce qui arrive avec les sources d'énergie tirées du sous-sol terrestre (hydrocarbures ou uranium) : leur exploitation entraîne un épuisement lent mais certain des réserves, et une production de déchets, pour la plupart polluants (fumées, déchets radioactifs, dioxyde de carbone, etc...). Sans traitement ou recyclage de ces déchets, que se passe-t-il ? Ces derniers sont stockés et on en fait des montagnes ou bien ils sont libérés dans la nature. Dans les deux cas, c'est l'environnement qui doit se charger de son recyclage, quand c'est possible. Mais nous y reviendrons plus loin... Signalons que le recyclage des déchets est une nécessité dans la mesure où notre planète n'est pas extensible. Nous vivons dans un milieu clos : cette boule qu'on appelle Terre.
Les sources d'énergies renouvelables, au contraire du cas précédent, se renouvellent, c'est-à-dire qu'à l'échelle des temps humains, les stocks se reconstituent rapidement (cas de la biomasse), ou encore mieux, il s'agit d'énergies de flux, comme les énergies solaire, géothermique, marémotrice, éolienne, hydraulique, etc. (pas de réserves : on prend ce qui vient). Bien sûr, si l'on cherche localement à surexploiter ces énergies, cela induira des impacts néfastes pour l'environnement et on risquera d'épuiser momentanément la ressource. Le TROP est toujours l'ennemie du MIEUX. En revanche, l'exploitation raisonnable de ces énergies n'induira pas de production de déchets, ou ces déchets seront facilement recyclables. De plus, on pourra les exploiter quasiment ad vitam æternam puisque elles sont re-nou-ve-lables.
Énergie noble et énergie dégradée | Retour au menu |
Oui, on peut distinguer différentes qualités d'énergie selon que l'on peut facilement les rendre utilisables.
Énergie primaire, finale, utile | Retour au menu |
Comme on l'a vu précédemment, l'énergie se conserve toujours (elle est conservative). Par contre, elle peut se transformer, être convertie en une autre forme d'énergie. Par exemple, une lampe électrique réalise la conversion de l'électricité en chaleur et en lumière.
Si plusieurs transformations interviennent, on parle alors de chaîne énergétique. Selon l'étape considérée dans la chaîne, on utilise les termes suivants :
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J'ajoute qu'à chaque étape de cette chaîne, à chaque transformation, il y a fatalement une partie d'énergie perdue. Si vous avez lu les pages précédentes, vous allez hausser le sourcil : "Mais l'énergie se conserve ! Elle ne peut pas disparaître !". C'est vrai. L'énergie perdu n'a pas disparu, simplement, elle s'est dispersé dans la nature. Je m'explique : prenons le cas d'une goutte d'encre qui est tombée dans un verre d'eau. L'encre se disperse lentement dans l'eau (on parle de phénomène de diffusion). Au bout d'un moment, quand l'encre s'est bien mélangée à l'eau :
C'est donc comme si elle avait effectivement disparu.
Pour l'énergie, c'est pareil. En réalité, comme je l'ai expliqué plus haut, elle s'est simplement dégradée en chaleur, en vibration ou en bruit par exemple. Elle s'est difusée dans l'environnement.
EN RÉSUMÉ : Chaque forme d'énergie peut être désignée par l'un des qualificatifs suivants :
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![]() | Dernière mise à jour le 16/12/2011 |